Crédit et emprunt

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Discours du ministre Francois fillon pour le pret ordinateur portable
Le credit ordinateur portable : Discours du ministre Francois fillon


Mesdames, Messieurs, Seul le prononcé fait foi


Après les 12 millions d'élèves que compte notre pays, c'est au tour de plus de 2 200 000 étudiants de rejoindre les bancs des IUT, des universités ou des grandes écoles.

Une rentrée universitaire est un moment intense. Elle l'est plus encore pour les jeunes bacheliers qui vont découvrir un nouvel environnement et une méthode de travail différente de celle qu'ils ont eu à pratiquer jusqu'alors. J'ai pour eux une pensée toute particulière, non dénuée de souvenirs personnels…

Les effectifs étudiants attendus cette année sont en hausse de 27000 par rapport à la rentrée 2003. Cette augmentation touchera aussi bien les universités que les autres établissements.

Sur les 2 282 000 étudiants :

- Plus d'1 300 000 sont inscrits dans les universités et assimilés, hors IUT. Si les effectifs stagnent en premier cycle (-0.2%), ils augmentent en revanche de 2 % en deuxième cycle et de 3% en troisième cycle. Le développement des licences professionnelles et la mise en place d'un espace européen de l'enseignement supérieur explique cette croissance ;

- Plus de 315 000 étudiants intégreront ou ont intégré une classe préparatoire ;

- Enfin, un peu moins de 491 000 étudiants feront leur rentrée dans un établissement public ou privé tels qu'un IUFM, une Ecole d'ingénieur, de commerce ou encore un établissement d'enseignement artistique…

Aujourd'hui, plus de 52 % d'une classe d'âge accède à l'enseignement supérieur.

Ce phénomène de « massification » n'est pas nouveau. Depuis la fin des années 70, l'université française a cessé d'être l'apanage d'une élite. Ses portes se sont largement ouvertes, ses missions se sont diversifiées, le spectre de ses objectifs s'est élargi.

Contrairement à ce que l'on a pu parfois dire, l'université française a réussi à accompagner la multiplication par deux de ses effectifs.

Mais parce que l'environnement a changé, il fallait qu'elle franchisse une nouvelle étape en mettant en place des cursus universitaires mieux structurés, plus aptes à donner à nos jeunes les cartes en mains pour affronter les enjeux culturels et économiques du monde actuel. C'est aujourd'hui chose faite avec l'entrée en vigueur cette année du dispositif LMD (Licence, Master, Doctorat), dans les trois quarts des universités françaises.

Engagé dans la perspective d'une meilleure harmonisation européenne, ce processus a donné lieu à un réaménagement d'une large part de l'offre de formation. Il débouche sur une gamme de diplômes dont la hiérarchisation et les intitulés seront mieux identifiables, notamment pour les acteurs du monde professionnel ainsi que les employeurs étrangers.

Par ailleurs, cette clarification facilitera la reconnaissance, par les établissements étrangers, des diplômes délivrés dans les établissements français. A ce titre, elle accroîtra la mobilité des étudiants français à l'étranger, mais aussi l'accueil des étudiants étrangers dans l'enseignement supérieur français.

Cette mutation de l'université française pose notamment un défi financier. La France est l'un des pays qui dépense davantage pour un collégien ou un lycéen que pour un étudiant… Le budget de l'enseignement supérieur, dans le projet de loi de finances 2005, amorce un rééquilibrage. Il progresse ainsi de 3%, c'est à dire près de deux fois plus vite que le budget dans son ensemble (1.8%). Par ailleurs, les universités doivent s'inscrire dans la stratégie que le gouvernement engage au profit de la recherche qui, vous le savez, bénéficiera d'un milliard d'euros supplémentaires, inscrits au projet de budget 2005.

Mais à l'occasion de cette rentrée universitaire, je veux plus particulièrement souligner la question de la vie étudiante. Il y a là aussi un défi révélateur des inégalités de notre société. C'est pourquoi, j'ai fait de l'amélioration des conditions de vie et d'étude une priorité.

Cette priorité est marquée par un effort financier significatif, une volonté de simplification des dispositifs et des procédures, fondées sur le respect de trois principes :

- l'équité sociale ;
- la responsabilisation accrue des partenaires locaux ;
- l'autonomie des étudiants, notamment dans le cadre de leur mobilité nationale et internationale et de leur accès aux technologies de l'information et de la communication ;

Ces mesures touchent tous les domaines de la vie étudiante.

En matière de logements étudiants, tout d'abord :

La situation est connue : dans 2/3 environ des villes universitaires, nous savons qu'il y a des difficultés pour les étudiants à se loger. Les causes sont elles aussi identifiées :

- l'offre sociale des CROUS ne peut répondre à l'ensemble des demandes ;
- insuffisance de l'offre privée et augmentation des loyers ;
- augmentation rapide du nombre des étudiants étrangers. Il y a 5 ans, les CROUS accueillaient 15 000 étudiants étrangers, aujourd'hui ils en accueillent 34 000 (pour une offre de 150 000 places).

Les conclusions de la mission confiée par le Premier Ministre au député Jean-Paul ANCIAUX ont conduit le gouvernement à s'engager, dans les 10 ans à venir, sur la construction de 50.000 logements et sur la réhabilitation de 70 000 autres.

D'ores et déjà, des projets sont lancés et permettront la livraison de 4.000 places supplémentaires à la rentrée 2005, contre 1 100 cette année. Par ailleurs, 3 700 chambres et studios entièrement rénovés seront livrés à la rentrée 2004, contre 3 000 en 2003. L'objectif annuel de 7 000 places rénovées devrait donc pouvoir être atteint à partir de 2005.

Enfin, s'agissant des résidences dont l'état ne correspond pas aux normes acceptables, une enveloppe de plus de 2 700 000€ (dont 700 000€ provenant des ressources propres des CROUS) a permis d'engager des travaux de remise en état dans plus de 20 résidences .

A cet effort sans précédent, s'ajoutent d'autres mesures qui permettent d'améliorer la situation dès cette rentrée :

- souhaitée depuis longtemps par les organisations étudiantes, une première mesure permettra aux boursiers de bénéficier du dispositif « LOCAPASS ». Ils n'auront donc pas à avancer de caution et de garanties ;
- une seconde a permis, grâce à la mobilisation des CROUS et de collectivités territoriales, de recueillir plusieurs milliers d'offres supplémentaires de la part des bailleurs privés, dans le cadre du dispositif « logement en ville » géré par les CROUS ;

Le dispositif d'aides sociales fait, lui aussi, l'objet de mesures fortes, dès cette rentrée 2004.

Je pense notamment à :

- la revalorisation de 1,5 % des taux et plafonds de bourses ;
- l'exonération des droits d'inscription sur présentation de l'avis d'attribution conditionnelle de bourse ;
- l'augmentation de 12.000 mensualités de bourses de mobilité. Ce sont ainsi 4 000 étudiants qui peuvent poursuivre une partie de leur cursus hors de France ;
- l'accélération de la mise en paiement des aides dans tous les Crous.

A cette première série de mesures s'ajoute une seconde salve pour le début de l'année 2005, avec :

- une aide aux étudiants les plus méritants, grâce à la création de 300 bourses de mérite supplémentaires ;
- la réactivation des prêts d'honneur à l'égard des étudiants non boursiers. Ce sont 4 millions d'euros de crédits supplémentaires qui sont inscrits dans le projet de loi de finances pour 2005. Depuis plus de 4 ans ce dispositif était en sommeil ; j'ai décidé de le « réveiller » !

Enfin, s'agissant de l'aide aux étudiants les plus défavorisés, nous créons une allocation d'aide d'urgence unique avec la fusion du Fonds de solidarité étudiante, que gèrent les CROUS, et la « part sociale » du Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes, jusqu'alors financé par une partie des droits d'inscription.

L'Etat répond ainsi à la demande des étudiants en prenant en charge, sur trois ans, l'intégralité de l'aide d'urgence. A terme cette aide sera constituée d'un fonds d'environ 7 millions d'euros destiné aux étudiants les plus défavorisés.

Grâce à cette opération, les crédits destinés aux initiatives étudiantes augmenteront de 3,4 millions d'euros en trois ans, et constitueront un soutien à la démocratie étudiante.

Dans le cadre de cette politique de solidarité à l'égard des étudiants, j'ai souhaité qu'un meilleur suivi sanitaire soit assuré.

Pour ce faire, nous engageons des actions structurantes en la matière :

- Une politique académique de santé des élèves et des étudiants est lancée, afin d'assurer une plus grande continuité entre le secondaire et le supérieur. Cela nous permettra de mieux cibler les actions à conduire.
- Une réflexion est également menée sur les missions des services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé. Nous cherchons notamment à renforcer la politique de prévention en nous appuyant sur les différents partenaires telles que les mutuelles étudiantes et le réseau des étudiants-relais.
- Enfin, dans le cadre de la politique contractuelle, nous soutiendrons les actions menées par les établissements contre les conduites à risques : toxicomanie, tabagisme, alcoolisme…,

Je souhaiterais dire ici qu'à l'instar de notre engagement dans le primaire et le secondaire, nous apporterons cette année une attention toute particulière à l'accueil des étudiants atteints d'un handicap. Nos universités accueillent plus de 8 000 étudiants handicapés ou malades. Certains d'entre eux sont frappés par un handicap très lourd (myopathies, tétraplégie,…).

Nous devons veiller à que les étudiants handicapés soient mieux encore accueillis et mieux accompagnés dans tous les établissements ; la mise en place d'assistants d'éducation prévue par la future loi « handicap » constituera une aide déterminante.

Améliorer la qualité de vie et d'études, c'est aussi proposer à tous les étudiants les moyens d'accéder aux nouvelles sources du savoir et de la connaissance.

Ce qui nous réunit plus particulièrement ce matin, c'est notre ambition de faire de l'Education nationale un acteur majeur des technologies de l'information.

Grâce à une politique volontariste, la France connaît, depuis plus de 15 mois, le rythme de croissance le plus fort d'Europe dans l'accès internet à haut débit : les connections ADSL sont passés de 600 000 en 2002 à près de 5 millions en juin 2004. Plus de 45% des foyers français sont équipés d'un ordinateur et plus de 25 millions d'utilisateurs surfent régulièrement sur l'Internet.

L'Education nationale est le fer de lance de cette dynamique.

Depuis deux ans, l'Education nationale a fait preuve d'une véritable détermination afin de généraliser ces technologies, de l'école primaire à l'université. Qu'il s'agisse de la généralisation du Brevet Informatique et Internet, du développement des bureaux virtuels ou encore du lancement des universités numériques… l'informatique et l'Internet sont des réalités quotidiennes de l'Education nationale !

Celle-ci forme des millions d'élèves, dans des conditions sécurisées. Elle donne aussi aux enfants et aux élèves un passeport de connaissances indispensables pour la vie d'aujourd'hui et de demain. Mais surtout, l'Education nationale est le premier acteur de lutte contre la fracture numérique.

Plus particulièrement au sein de nos universités :

- Plus de 1 300 salles informatiques en libre accès sont recensées et la mobilité fait son apparition avec déjà près de 650 bornes WIFI, alors même que l'an dernier à la même époque on en comptait moins de 100 !
- Nous consacrerons, d'ici 2007, 209 millions d'euros pour le développement du numérique à usage pédagogique.
- Enfin, je propose que soit autorisé, pour les élections universitaires, le vote par Internet. A un moment où il devient un outil quotidien des jeunes, il me semblerait paradoxal de ne pas l'utiliser pour favoriser l'engagement citoyen des étudiants, dans des conditions de sûreté irréprochables et sous le contrôle des candidats.

Pour autant, des progrès restent à faire pour démocratiser plus encore l'outil informatique. Si 80% des étudiants ont accès à l'outil informatique et l'Internet, ils sont seulement 8% à posséder un micro-ordinateur portable.

De ce constat est née ma volonté, qui a rejoint celle de nos partenaires présents ce matin et que je salue particulièrement, de permettre à tous les étudiants qui le souhaitent de s'équiper d'un ordinateur portable et d'avoir gratuitement accès à l'Internet depuis leur campus.

L'opération « micro-portable étudiant » traduit cet effort de mobilisation. Elle se caractérise par trois avantages significatifs pour l'étudiant :

- des modèles spécialement conçus et intégrant, par exemple, dès l'entrée de gamme, une carte WIFI, une suite bureautique, une garantie au minimum européenne…
- un prix avantageux et un financement privilégié, qui tient compte des capacités des étudiants. Pour la première fois en France, les banques partenaires se sont engagées à proposer un financement à partir de 1000 euros sur trois ans.
- enfin, l'accès gratuit à l'Internet depuis le campus pour les activités en relation avec les études. Les étudiants pourront se connecter gratuitement à l'Internet en utilisant les bornes WIFI et via le réseau très haut débit des universités françaises (Renater).

Concrètement, à partir d'aujourd'hui, tous les titulaires d'une carte d'étudiant qu'ils soient à l'université, en BTS, en IUT, peuvent faire leur demande de micro-portable sur le site Internet de l'opération et le recevront dans les jours qui suivent.

Ces innovations sont le fruit d'un partenariat national entre l'Etat et les constructeurs, les éditeurs ou encore les banques, ici présents, qui ont consenti des efforts très significatifs pour répondre au cahier des charges que nous leur avons soumis.

Je les en remercie tout particulièrement ainsi que l'équipe de la Délégation aux usages de l'Internet. Sans eux, cette opération n'aurait jamais vu le jour !

Cette opération ne pourrait être un succès sans l'implication des établissements universitaires. Leur mobilisation a été exceptionnelle et mérite d'être saluée : 80% d'entre eux déploieront le « micro-portable étudiant » dans l'année.

J'ai souhaité que nous concentrions d'abord notre action sur la généralisation de l'accès à l'Internet pour nos étudiants. Ainsi, grâce à des financements complémentaires, nous multiplierons par quatre le nombre de bornes Wifi disponibles dans les six mois qui viennent : de 650 bornes actuellement, nous passerons à plus de 2.300 !

Les universités seront ainsi les lieux publics de loin les mieux équipés.

J'ai souhaité également que cette opération prenne en compte les étudiants les moins favorisés : aux difficultés sociales ne doit pas s'ajouter un handicap technologique. Ainsi, chaque université s'est engagée à proposer un dispositif de soutien sous forme de prêt d'ordinateur ou d'aide à l'achat selon le projet pédagogique choisi par l'université.

Cette opération est une première en Europe :

- par le nombre d'acteurs participants : plus de 120 contrats de partenariats ont été signés.
- par la mobilisation de l'ensemble des acteurs : constructeurs informatiques, éditeurs, banques, associations, pouvoirs publics… Nous avons mis nos forces dans cette opération autour d'un même message et d'une même ambition.
- par une campagne de communication commune financée à parts égales entre les partenaires.

D'ici un an, j'attends deux effets concrets de cette opération :

- l'équipement de toutes les universités françaises en borne WIFI et, de fait, la généralisation de l'accès gratuit à l'Internet sur les campus.
- le doublement du nombre d'étudiants équipés d'un micro-ordinateur portable.

J'ai l'intime conviction que ce « coup d'accélérateur » en faveur de l'usage des technologie de l'information et de la communication enrichira l'avenir de nos universités françaises. Une nouvelle façon de travailler et de s'organiser va s'imposer.


Mesdames, Messieurs,

Avant de passer la parole à nos partenaires de l'opération « micro-portable étudiant » et de répondre ensuite à l'ensemble de vos questions, je vous propose de « jeter un coup d'oeil » sur les quelques images d'un film qui résume l'esprit de cette opération en faveur des technologies de l'information et de la communication.






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