Crédit et emprunt

Pour tout savoir sur le crédit ou emprunt et le rachat de crédit. Les différents taux et prêts du marché.
Il est souvent difficile de choisir le crédit ou emprunt le plus adapté à sa situation.
Nous vous fournissons tous les renseignements afin que vous choisissez au mieux votre crédit en fonction de sa durée, du taux et des assurances liées à ce crédit.
Vous pourrez également faire une simulation de votre emprunt en ligne pour connaître vos futures échéances mensuelles ou annuelles et savoir le coût total de votre crédit ou rachat de crédit.

    Guide des credits
· Rachat credit

· Credit consommation

· Credit immobilier foncier

· Credit auto voiture

· Credit en ligne

· Assurance credit

· Taux credit

· Pret personnel

· Simulation credit

· Demande pret

· Credit municipal

· Meilleur taux credit

· Credit portable

· Credit travaux

· Pret taux zero

· Pret 1 pourcent logement

· Prêt d´accession à la propriété

· Banque

· Carte de credit


 
LE TAUX D'INTÉRÊT, L'ACTUALISATION ET LA VALEUR D'UN ACTIF FINANCIER
Le concept et la logique du taux d'intérêt


Le taux d'intérêt est un concept capital en théorie financière et en finance "pratique" d'entreprise ; il se trouve au cœur de tous les développements relatifs aux marchés financiers et il est présent, directement ou indirectement, dans les décisions d'investissement, de désinvestissement et de financement .


II est classique d'affirmer que le taux d'intérêt est une "donnée" du marché financier qui exprime une préférence à l'égard du temps, qui rémunère l'abstention de consommer et qui comporte une prime de risque. Nous allons justifier ces affirmations en nous référant à quelques grands postulats macro-économiques et micro-économiques'.
- Les lectures macro-économiques de l'intérêt
Le taux d'intérêt, son existence et sa formation font l'objet, classiquement, d'une controverse entre économistes selon que ceux-ci se réclament de la théorie monétariste ou de la théorie keynésienne ; en simplifiant, signalons que :
- selon les "monétaristes", le taux d'intérêt indique un effet d'attente et d'anticipation de variations de prix ;
- selon les "keynésiens", le taux d'intérêt traduit un "équilibre" entre la demande (ou besoins) et l'offre (ou sources) de capitaux.
Ces deux approches se situent, on l'aura compris, dans le cadre d'une économie monétaire, c'est-à-dire dans le cadre d'un marché (de biens physiques et) de capitaux.
L'observation de la réalité (échecs des politiques économiques de plusieurs Etats, soubresauts conjoncturels, etc.) donne l'impression qu'aucune de ces approches ne se suffit à elle-même pour expliquer l'évolution des taux d'intérêt. Il est probable en fait que chacune comporte une part de vérité complémentaire de l'autre.


On peut en tout cas comprendre, ne serait-ce que par intuition, que les agents économiques rationnels (particuliers, ménages, entre-prises, ...) :
- présentent en général une aversion envers le risque en ce sens que les revenus futurs leur paraissent plus risqués (et d'autant plus risqués qu'ils sont éloignés dans le temps) que les revenus présents ;
- retirent des revenus futurs une utilité (ou satisfaction) marginale d'autant plus faible que l'échéance de ces revenus est éloignée.
Ainsi, toutes choses étant égales par ailleurs, les agents économiques, raisonnant sur plusieurs périodes (c'est-à-dire en "inter-temporel"), vont marquer une préférence pour le présent : ce postulat permet déjà d'expliquer en partie l'existence et la hauteur d'un taux d'intérêt dans la mesure où ce dernier :
- reflète une préférence à l'égard du temps
- et exprime une attitude envers le risque.
Par ailleurs, il est clair que, sur un marché réel de capitaux, un ensemble de prêteurs de fonds va confronter ses points de vue de préférence inter-temporelle et d'attitude envers le risque à ceux d'un ensemble d'emprunteurs (de fonds) et qu'ils vont, tous deux, envisager des "transferts" d'argent, c'est-à-dire des opérations d'offres et de demandes de capitaux. Ils vont aussi chercher à "négocier" les conditions financières de ces opérations : ainsi, les prêteurs se diront que s'ils prêtent aujourd'hui leur argent (donc leur épargne ou leur revenu actuel), ils se privent de le consommer immédiatement (par exemple, dans l'acquisition de biens) et il leur semblera tout à fait logique de réclamer aux emprunteurs un dédommagement, c'est-à-dire une rémunération pour leur abstention de consommer ; ils majoreront cette rémunération s'il leur paraît en outre que les prêts qu'ils consentent sont exposés à des risques (tels que l'inflation, l'insolvabilité possible des emprunteurs à l'échéance, etc.).
On comprend dès lors, à ce stade du raisonnement, que le taux d'intérêt est aussi :
- d'une part, le résultat de cet ensemble d'opérations et, donc, un élément qui obéit à une loi classique de l'offre et de la demande (telle qu'elle s'applique pour n'importe quel bien) ;
- d'autre part, la rémunération de l'abstention de consommer, éventuellement augmentée d'une prime destinée à couvrir les risques.


En conséquence, le taux d'intérêt va jouer un rôle d'arbitre au niveau des agrégats de prêts et d'emprunts :
- les prêteurs voudront bien offrir des capitaux au taux d'intérêt i dans la mesure où ce taux i rémunère leur abstention de consommer et les risques pris ;
- les emprunteurs voudront bien solliciter des fonds au taux ( à condition que les investissements qu'ils se préparent à réaliser avec ces fonds leur rapportent ou leur permettent d'espérer un rende-ment au moins égal à ce taux ('.
En définitive, la confrontation des offres globales et des demandes globales de fonds aboutit à fixer un taux d'intérêt d'équilibre en fonction d'une quantité d'équilibre de transactions entre les prêteurs et les emprunteurs. Ce taux d'intérêt est purement "illustratif" car il gomme les différences individuelles des prêteurs et des emprunteurs. Il suppose, en d'autres termes et par exemple, que tous les emprunteurs présentent les mêmes risques aux yeux des prêteurs et que les prêteurs, ayant les mêmes anticipations, exigent les mêmes rémunérations de l'abstention de consommer et de la prise de risques, quel que soit l'emprunteur. On verra plus loin qu'au cas par cas, ce raisonnement "macro-économique" justifie d'importantes nuances et adaptations.
Ajoutons encore que, même si son processus de formation reste toujours fondamentalement fidèle à la logique que nous venons de synthétiser, le taux d'intérêt d'équilibre est, en termes de niveau ou de hauteur, soumis à un certain nombre de variables exogènes, elles aussi macro-économiques, telles que la conjoncture, l'état du stock monétaire du pays, l'inflation générale, les échanges commerciaux et financiers internationaux et, vraisemblablement, le budget de l'Etat.






[ Retour ]
 
    Recherche



    A visiter
Top Credit Emprunt :

Rachat de crédit : le forum

1boncredit

Crédit simulateur

Rachat de credit dans votre ville

Maison immobilier


    

Copyright Credit-Emprunt.com : l'encyclopédie gratuite sur le crédit, l'argent, vos finances et les emprunts - Editeur Zetwal SARL