N'intégrez pas dans vos revenus qui servent au calcul de votre budget, la totalité des prestations familiales ou autres aides sociales que vous percevez actuellement. Rien ne vous assure que leur montant est stable et durable.

Vérifiez que votre taux d'endettement ne dépasse pas 30% de vos revenus nets.

Choisissez bien la durée de votre emprunt. En règle générale, les banquiers conseillent une durée inférieure à 15 ans. Au-delà, le gain obtenu sur les mensualités ne compense pas le coût supplémentaire du crédit causé par l'allongement de la durée.

Vérifiez une dernière fois si vous avez droit aux prêts les plus intéressants : le prêt 0%, le prêt 1% ou le prêt fonctionnaire. Rapprochez-vous le plus possible du montage financier idéal.

Choisissez bien la nature de votre taux. Si vous recherchez la sécurité et que vous n'aimez guère les surprises, privilégiez le taux fixe. Si vous optez pour le taux révisable, n'oubliez pas de prendre un taux capé (donc plafonné).

Négociez votre taux de crédit et vos frais de dossier. La meilleure façon de les négocier est de faire le tour des banques mais aussi d'avoir en mains de bonnes cartes. Plus votre apport personnel est élevé, plus votre capacité de négociation est grande. Généralement, les banques apprécient un apport personnel représentant 20% du montant total de votre projet.

Avez-vous prévu le coup dur ? Prenez, en plus d'une assurance décès-invalidité, une assurance chômage.

Choisissez la garantie la moins chère. Dans de nombreux cas, l'hypothèque est la formule la plus onéreuse. Vous pouvez opter soit pour le privilège de prêteur de deniers, la caution d'une société mutuelle ou le nantissement.

Si vous prenez un prêt relais, il est préférable d'avoir déjà mis en vente votre logement et ce, depuis plusieurs mois et d'avoir des acheteurs éventuels. Autant de chances à mettre de votre côté pour éviter que votre prêt relais ne devienne une course contre la montre.

Profitez de votre délai légal de 10 jours pour réfléchir et lire attentivement votre contrat de prêt.